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L’art du Solo Schlem au Whist : une expérience à partager !

Dominique Rooseleer

Si vous êtes amateur de Whist, ce jeu de cartes passionnant et stratégique, vous avez sans doute déjà entendu parler du « solo schlem » – ce coup spectaculaire où un joueur annonce qu’il remportera toutes les levées sans exception. Un exploit aussi audacieux qu’extrêmement rare, mais c’est justement cette rareté qui le rend si fascinant. Laissez-moi partager une expérience inoubliable de réalisation d’un solo schlem, avec une main particulièrement exceptionnelle.

Une main digne d’un solo schlem !

Lors d’une partie chez Alain à Strée, Dominique a reçu une main qui, dès le premier regard, permet d’envisager une annonce audacieuse. Voici ses cartes :
Pique : As, Roi

Carreau : As, Roi, Valet

Trèfle : As, Roi, Dame, 10, 7, 6, 5, 3

Whist
Main héritée par Dominique Rooseleer

À première vue, cette main possédait tous les atouts pour tenter un solo schlem. Avec les cartes majeures dans deux  couleurs (pique et trèfle) et de beaux arguments en carreau, il était clair que 12 levées pouvaient être envisageables. Cependant, rien n’était acquis : réaliser un schlem exige une planification minutieuse et une exécution parfaite.

La stratégie de Dominique.

1. Ouverture avec les trèfles : Elle a débuté par jouer ses trèfles, en commençant par les cartes les plus fortes (à savoir As, Roi et Dame). Ce choix lui a permis d’élimer les trèfles de ses adversaires et de contrôler le tempo de la partie.


2. Conserver les piques pour le milieu : Elle a ensuite joué l’As et le Roi de pique afin de s’assurer que ses adversaires allaient se poser des questions sur le choix des cartes à garder. Dix plis étaient joués, histoire de brouiller les pistes.


3. Transition avec les carreaux : Dominique a gardé les carreaux pour la fin, en vue de perturber le joueur qui éventuellement possédait la Dame troisième (ce fut le cas) et compromettre son solo schlem. En épuisant toutes les autres cartes, elle a pu neutraliser cette menace et terminer en réalisant toutes ses cartes en carreaux.


La rareté d’un exploit.

Pourquoi le solo schlem est-il si exceptionnel ? Tout d’abord, il faut une main presque parfaite, avec une combinaison d’atouts dominants et des cartes majeures dans plusieurs couleurs. Ensuite, la réalisation d’un schlem repose sur une lecture impeccable des adversaires et une exécution sans faute. La moindre erreur peut ruiner votre annonce. Enfin, le facteur chance joue également : il faut que la distribution des cartes adverses soit favorable à votre stratégie.
Dans ce cas précis, Dominique a eu la chance d’affronter des adversaires dont les cartes étaient réparties de manière idéale. Chaque levée s’est enchaînée parfaitement, lui permettant de terminer sur un solo schlem triomphal.

Une expérience mémorable.

Réaliser un solo schlem au Whist est une expérience qui marque une vie de joueur. Ce moment où chaque levée se déroule exactement comme prévu procure un sentiment de satisfaction unique. Si vous avez un jour l’opportunité de tenter un tel exploit, saisissez-la. Que vous réussissiez ou non, l’adrénaline et le souvenir de ce moment vaudront toujours la peine.

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Le whist dans la Botte

Le whist et vous !

Le whist est dérivé d’un ancien jeu appelé « Ruff and Honours », qui se jouait dès le début du 16e siècle en Angleterre. Ce jeu, tout comme le whist, utilisait des atouts et des levées, mais avec des règles plus simples. Le terme « whist » (ou « whisk ») signifie « silence » ou « calme » en vieil anglais, ce qui illustre l’idée que le jeu nécessite de la concentration et du silence de la part des joueurs.
Le whist gagne en popularité au 18ème siècle, notamment grâce aux travaux de joueurs comme Edmond Hoyle, qui publie un traité influent sur ses règles en 1742 « A Short Treatise on the Game of Whist ». En 1864, Henry Jones, sous le pseudonyme de Cavendish, a écrit un manuel sur le whist qui est devenu une autre référence incontournable du jeu.

Et maintenant ?

Des tournois de whist sur diverses plateformes numériques qui rassemblent des joueurs du monde entier sont organisés.
Certains événements ou rencontres sont organisés dans un cadre plus informel, où le jeu est pratiqué pour le plaisir, mais avec des prix ou des classements.

Whist dans la Botte, c’est possible ?

Chez Alain à Strée : 0496/615479

À la buvette du club de football d’Erpion et chez Alain à Strée, deux challenges distincts de douze soirées sont programmés les lundis soir. Albert Bomblet aidé de quelques bénévoles chapeaute d’une manière très professionnelle l’organisation de ces challenges. Ce sont les règles de jeu prônées par l’ASBL whist Hainaut qui sont en vigueur.

Remise des prix challenge été à Erpion.

Pour être classé, un minimum de cinq participations sont requises. 41 joueurs ont été classés. Véronique s’est chargée de proclamer le classement en rappelant les règles élémentaires de base aux joueurs : courtoisie, politesse, convivialité et surtout … le respect du silence pendant le jeu. Voici un aperçu de ce classement : Luc Leurquin, Bruno Briez, Chritian Vanhaudenhuyse, Claude Bomblet, Alain Lecron, Gilbert Herman, Rosario Di Prima, Marcel Wardenier, Marie-France Georges, Jacquy Bernard, etc …

Le challenge d’hiver à Erpion débute le 7 octobre et à Strée le lundi suivant. Info et renseignements pour Erpion au 0475/60 18 55 et pour Strée au  0496/61 54 79

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Unique en Belgique, le bouchon à Sivry.

Sur le modèle de Lapalisse !

Depuis les années 1950 – 1960 et ce jusqu’en 2006, les vacanciers désireux de rejoindre le sud de la France devaient emprunter la Nationale 7 et passer par le … bottleneck ou goulot d’étranglement que constituait la ville de Lapalisse.
Nostalgiques de ces rencontres et des moments de convivialité engendrés par l’embouteillage sur ces routes des vacances, des passionnés de véhicules anciens se retrouvent à Lapalisse pour simuler un embouteillage. La dixième édition de cette rencontre se tiendra en 2024. Ils viennent de toutes les régions de France et même de différents pays. On assiste à un vrai défilé de plusieurs centaines de véhicules et les propriétaires proposent tenues et accessoires d’époque.

Troisième édition du bouchon à Sivry

Le club de véhicules ancien de Sivry-Rance s’est inspiré de cet événement sur la Nationale 7 pour créer en 2014 son premier… embouteillage. Contrôle de police, fouille de la douane et manifestation d’agriculteurs ont agrémenté ce premier… bouchons. Plusieurs centaines de propriétaires de véhicules anciens ont répondu à l’invitation.

 

 

En 2018 policiers, pompiers, truands et mariage (réel celui-là) et animation musicale ont agrémenté la journée, pour le plus grand plaisir des nombreux participants. Le succès était de nouveau au rendez-vous.

Ce 4 juin 2023 la troisième édition du Bouchon est sur les rails à Sivry. De nombreuses animations sont au programme. D’ores et déjà il est certain que policiers, douaniers, pompiers, agriculteurs ou autres militaires seront sur le tracé de la balade proposée par le CVASR pour créer des … bouchons.
Inscriptions ou renseignements utiles seront sans tarder mis en ligne sur le site du club à l’adresse en cliquant sur le lien : cvasr.be

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Un haricot et sa légende !

Cultivé depuis 9.000 ans sur le continent sud américain le haricot fait son apparition en Europe au cours du 18e siècle.
Au début, le haricot est cultivé pour ses graines, mais chez nous, il supplante les pois et fèves et colonise nos potagers.
De nos jours, le haricot qu’il soit nain ou à rame, est principalement cultivé pour sa gousse verte.

Un brin de connaissance.

Malgré son rendement et ses qualités gustatives exceptionnelles, une variété tend à disparaître de nos jardins, c’est le haricot du Saint Sacrement. Cette vieille variété est connue sous de très nombreux noms : haricot du Bon Dieu, haricot du Saint Esprit ou Nombril de bonne Sœur. Ces noms sont accompagnés de légendes, mais c’est sans doute son aspect qui a … enfanté ces légendes.

Avant de passer aux légendes, petit portrait de ce haricot à grains étrange : c’est un haricot à rames, les gousses contiennent entre 4 et 10 graines. Les grains ont un petit goût de noisette très appréciable. Ce sont des grains blancs ornés d’une minuscule tache noire en forme …d’ostensoir.
Ils n’en fallait pas plus … !

Les légendes.

La légende se construit au hasard des régions !
– L’auréole serait apparue sur des haricots où avait été enterré un ostensoir volé dans une chapelle.
– Lors de la Révolution Française, craignant les brigands, un curé cache le Saint-Sacrement sous des haricots à rame dans le jardin d’une de ses paroissiennes.
– Le signe serait apparu dans un champ de haricots d’un paysan ayant autorisé un vicaire portant le Saint-Sacrement à le traverser pour contourner une route inondée.
– Craignant les pillards, quelques paysans gardant le trésor du Christ, l’enterrèrent en semant par-dessus des haricots blancs.

Plus près de chez nous !

Annick Boidron, jardinière belge, a planté, récolté dans son jardin ce haricot du Saint Sacrement. Elle est intarissable sur ces grains qui lui ont été offerts par un jardinier de son village (aujourd’hui disparu) : Arthur Mousty.
C’est un grand amateur d’histoire et était aussi de son vivant un jardinier éclairé. C’est de lui qu’elle tient ses précieux haricots ostensoirs, et signale : « lorsqu’il m’a confié un petit sachet de haricots ostensoirs, Monsieur Mousty, qui était plutôt de nature joviale, a pris un ton solennel. J’ai bien compris qu’il ne fallait pas rigoler avec ces haricots-là, ces haricots sont en quelque sorte sacrés. (Cliquez sur le lien pour l’histoire d’Annick Boidron).

En prenant un peu de recul, il n’est non plus pas impossible de penser que les entreprises de vente de semences d’antan, aient recours à ce genre de stratagème pour booster les ventes … qui sait ?

Si la culture de ce haricot vous tente, je peux fournir quelques graines
à l’adresse :

gilbert.ost@actubotte.be

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Le tri Bèneu, une histoire de bière.

La Taverne du Tri Bèneu ouverte le 2 juillet !

Deux jeunes chevrotins, Adrien et Mallo ont acheté un bâtiment à la rue du Trieu-Benoit à Sivry. Une rue qui a connu une activité économique importante. Ce bâtiment a une longue histoire dans le monde brassicole. En effet, la bâtisse a abrité la brasserie Daublain jusqu’en 1924.

Près de 100 ans après, Adrien et Mallo vont redonner vie au bâtiment dans un esprit de « retour aux sources » en ouvrant une taverne portant le nom de Tri-Bèneu. Pourquoi Tri-Bèneu, cette réponse, vous pourrez la trouver dans la revue « Gâte et Vous » éditée par Christian Sol. En attendant la parution en août du numéro 2 du bulletin du village de Sivry, traitant du sujet, voici un avant-goût des infos que vous y trouverez : 

« Le Val Benoit est le nom qu’on attribue à l’ancienne brasserie Daublain depuis que celle-ci a été transformée en immeuble à appartements, accompagné d’un café-restaurant-hôtel. Le tout est situé à la rue du Trieu-Benoit, une rue qui, autrefois, a connu une activité économique brillante non seulement avec la brasserie mais aussi avec la filature Robinet …Il ne fait presqu’aucun doute que la ferme d’origine a été construite par la famille Daublain. En tout cas, c’est cette famille qui l’a occupée à partir de 1704. Trois générations de fermiers : Gilles, puis Pierre (1701-1769) et enfin Thomas Daublain (1746-1832). C’est un des fils de ce dernier, Jean-Baptiste (1776-1844), qui va créer la brasserie vers 1813. Trois générations de Daublain vont lui succéder : Jean-Baptiste fils (1812-1898) et son frère Thomas (1818-1880), célibataire, puis Constant (né en 1849), Fernand (1851-1928) et Achille (1864-1930), et enfin Henry (1891-1963), fils de Fernand. Ce dernier aura 2 filles : Annette et Nicole. Cette dernière restera dans l’immeuble et sera vendu en 1997. La famille Daublain a été une des familles les plus en vue à Sivry. On y menait grand train. Des réceptions importantes y avaient lieu régulièrement auxquelles d’importants personnages de la région étaient invités ».

La taverne, le tri Bèneu sera ouverte le 2 juillet, cette ouverture coïncide avec le quart de finale de l’équipe Belge à la coupe d’Europe des nations de football. Soyez sans crainte des écrans seront installés, vous pourrez de la sorte profiter d’une bonne bière et on l’espère, assister à la victoire des Belges face à l’Italie.

           La carte est bien étoffée, les bières régionales y prennent une belle place .

Pour info, l’espace assez important a permis à Adrien et Mallo de mettre en place les conditions utiles au respect des mesures sanitaires en vigueur.