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Souper annuel de Trait d’Union

Trait d'Union

L’asbl Trait d’Union vient en aide aux familles les plus précarisées de l’entité chimacienne, c’est à dire celles vivant sous le seuil de pauvreté fixé par le Fonds européen d’aide aux plus démunis ( FEAD). Cette aide est concrétisée par des colis alimentaires ( 123 colis octroyés en décembre à 348 personnes : 222 adultes et 126 enfants), par l’octroi de bons de chauffage (369 bons octroyés en 2024) et par une aide particulière aux enfants avec le soutien de Caritas Hainaut sous forme de produits d’hygiène et de bons pour des chaussures, des vêtements et de produits pharmaceutiques.

Une équipe de bénévoles motivés !

L’équipe de bénévoles accueille durant les permanences organisées deux fois par semaine au local de l’association situé au 13/15 à la rue du gazomètre à Chimay les personnes souhaitant être aidées . Les dossiers des familles sont mis à jour périodiquement; c’est l’occasion aussi d’apporter une écoute et un soutien moral.

Fréquence de travail.

Trois mercredis par mois sont consacrés à la confection et à la distribution des colis alimentaires dont le contenu varie en fonction de la composition de la famille. Ces vivres proviennent des banques alimentaires mais aussi des achats de Trait d’Union en produits frais : œufs, viande, fruits et légumes, pain, fromage, yaourts.

Où trouver l’argent ?

Afin de financer ses actions, Trait d’Union organise chaque année deux activités lucratives : un souper le dernier samedi de janvier et une activité récréative en octobre.

Cette année 2025 Trait d’Union a la possibilité d’organiser son traditionnel souper au Bercail à Chimay.

Celui-ci se tiendra le samedi 25 janvier à partir de 18h30 dans les deux salles du Bercail.

Tombola et pesée du panier n’ont pas été oubliées. Des plats-traiteur seront également disponibles dès 15h.

Pour tout renseignement et les réservations (obligatoires), n’hésitez pas à composer le 060/213542 ou le 0477 664982 … pour une bonne cause !

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L’art du Solo Schlem au Whist : une expérience à partager !

Dominique Rooseleer

Si vous êtes amateur de Whist, ce jeu de cartes passionnant et stratégique, vous avez sans doute déjà entendu parler du « solo schlem » – ce coup spectaculaire où un joueur annonce qu’il remportera toutes les levées sans exception. Un exploit aussi audacieux qu’extrêmement rare, mais c’est justement cette rareté qui le rend si fascinant. Laissez-moi partager une expérience inoubliable de réalisation d’un solo schlem, avec une main particulièrement exceptionnelle.

Une main digne d’un solo schlem !

Lors d’une partie chez Alain à Strée, Dominique a reçu une main qui, dès le premier regard, permet d’envisager une annonce audacieuse. Voici ses cartes :
Pique : As, Roi

Carreau : As, Roi, Valet

Trèfle : As, Roi, Dame, 10, 7, 6, 5, 3

Whist
Main héritée par Dominique Rooseleer

À première vue, cette main possédait tous les atouts pour tenter un solo schlem. Avec les cartes majeures dans deux  couleurs (pique et trèfle) et de beaux arguments en carreau, il était clair que 12 levées pouvaient être envisageables. Cependant, rien n’était acquis : réaliser un schlem exige une planification minutieuse et une exécution parfaite.

La stratégie de Dominique.

1. Ouverture avec les trèfles : Elle a débuté par jouer ses trèfles, en commençant par les cartes les plus fortes (à savoir As, Roi et Dame). Ce choix lui a permis d’élimer les trèfles de ses adversaires et de contrôler le tempo de la partie.


2. Conserver les piques pour le milieu : Elle a ensuite joué l’As et le Roi de pique afin de s’assurer que ses adversaires allaient se poser des questions sur le choix des cartes à garder. Dix plis étaient joués, histoire de brouiller les pistes.


3. Transition avec les carreaux : Dominique a gardé les carreaux pour la fin, en vue de perturber le joueur qui éventuellement possédait la Dame troisième (ce fut le cas) et compromettre son solo schlem. En épuisant toutes les autres cartes, elle a pu neutraliser cette menace et terminer en réalisant toutes ses cartes en carreaux.


La rareté d’un exploit.

Pourquoi le solo schlem est-il si exceptionnel ? Tout d’abord, il faut une main presque parfaite, avec une combinaison d’atouts dominants et des cartes majeures dans plusieurs couleurs. Ensuite, la réalisation d’un schlem repose sur une lecture impeccable des adversaires et une exécution sans faute. La moindre erreur peut ruiner votre annonce. Enfin, le facteur chance joue également : il faut que la distribution des cartes adverses soit favorable à votre stratégie.
Dans ce cas précis, Dominique a eu la chance d’affronter des adversaires dont les cartes étaient réparties de manière idéale. Chaque levée s’est enchaînée parfaitement, lui permettant de terminer sur un solo schlem triomphal.

Une expérience mémorable.

Réaliser un solo schlem au Whist est une expérience qui marque une vie de joueur. Ce moment où chaque levée se déroule exactement comme prévu procure un sentiment de satisfaction unique. Si vous avez un jour l’opportunité de tenter un tel exploit, saisissez-la. Que vous réussissiez ou non, l’adrénaline et le souvenir de ce moment vaudront toujours la peine.

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Beaumont Botte du Hainaut Froidchapelle

Le whist dans la Botte

Le whist et vous !

Le whist est dérivé d’un ancien jeu appelé « Ruff and Honours », qui se jouait dès le début du 16e siècle en Angleterre. Ce jeu, tout comme le whist, utilisait des atouts et des levées, mais avec des règles plus simples. Le terme « whist » (ou « whisk ») signifie « silence » ou « calme » en vieil anglais, ce qui illustre l’idée que le jeu nécessite de la concentration et du silence de la part des joueurs.
Le whist gagne en popularité au 18ème siècle, notamment grâce aux travaux de joueurs comme Edmond Hoyle, qui publie un traité influent sur ses règles en 1742 « A Short Treatise on the Game of Whist ». En 1864, Henry Jones, sous le pseudonyme de Cavendish, a écrit un manuel sur le whist qui est devenu une autre référence incontournable du jeu.

Et maintenant ?

Des tournois de whist sur diverses plateformes numériques qui rassemblent des joueurs du monde entier sont organisés.
Certains événements ou rencontres sont organisés dans un cadre plus informel, où le jeu est pratiqué pour le plaisir, mais avec des prix ou des classements.

Whist dans la Botte, c’est possible ?

Chez Alain à Strée : 0496/615479

À la buvette du club de football d’Erpion et chez Alain à Strée, deux challenges distincts de douze soirées sont programmés les lundis soir. Albert Bomblet aidé de quelques bénévoles chapeaute d’une manière très professionnelle l’organisation de ces challenges. Ce sont les règles de jeu prônées par l’ASBL whist Hainaut qui sont en vigueur.

Remise des prix challenge été à Erpion.

Pour être classé, un minimum de cinq participations sont requises. 41 joueurs ont été classés. Véronique s’est chargée de proclamer le classement en rappelant les règles élémentaires de base aux joueurs : courtoisie, politesse, convivialité et surtout … le respect du silence pendant le jeu. Voici un aperçu de ce classement : Luc Leurquin, Bruno Briez, Chritian Vanhaudenhuyse, Claude Bomblet, Alain Lecron, Gilbert Herman, Rosario Di Prima, Marcel Wardenier, Marie-France Georges, Jacquy Bernard, etc …

Le challenge d’hiver à Erpion débute le 7 octobre et à Strée le lundi suivant. Info et renseignements pour Erpion au 0475/60 18 55 et pour Strée au  0496/61 54 79

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Beaumont Botte du Hainaut Chimay Couvin Froidchapelle Momignies Non classé Sivry-Rance

Unique en Belgique, le bouchon à Sivry.

Sur le modèle de Lapalisse !

Depuis les années 1950 – 1960 et ce jusqu’en 2006, les vacanciers désireux de rejoindre le sud de la France devaient emprunter la Nationale 7 et passer par le … bottleneck ou goulot d’étranglement que constituait la ville de Lapalisse.
Nostalgiques de ces rencontres et des moments de convivialité engendrés par l’embouteillage sur ces routes des vacances, des passionnés de véhicules anciens se retrouvent à Lapalisse pour simuler un embouteillage. La dixième édition de cette rencontre se tiendra en 2024. Ils viennent de toutes les régions de France et même de différents pays. On assiste à un vrai défilé de plusieurs centaines de véhicules et les propriétaires proposent tenues et accessoires d’époque.

Troisième édition du bouchon à Sivry

Le club de véhicules ancien de Sivry-Rance s’est inspiré de cet événement sur la Nationale 7 pour créer en 2014 son premier… embouteillage. Contrôle de police, fouille de la douane et manifestation d’agriculteurs ont agrémenté ce premier… bouchons. Plusieurs centaines de propriétaires de véhicules anciens ont répondu à l’invitation.

 

 

En 2018 policiers, pompiers, truands et mariage (réel celui-là) et animation musicale ont agrémenté la journée, pour le plus grand plaisir des nombreux participants. Le succès était de nouveau au rendez-vous.

Ce 4 juin 2023 la troisième édition du Bouchon est sur les rails à Sivry. De nombreuses animations sont au programme. D’ores et déjà il est certain que policiers, douaniers, pompiers, agriculteurs ou autres militaires seront sur le tracé de la balade proposée par le CVASR pour créer des … bouchons.
Inscriptions ou renseignements utiles seront sans tarder mis en ligne sur le site du club à l’adresse en cliquant sur le lien : cvasr.be

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Devoir de mémoire.

6 juin 2021, débarquement à Morlanwelz

Une douzaine d’amis passionnés par le militaria mais aussi animé par le devoir de mémoire se sont réunis ce dimanche 6 juin date du débarquement des troupes Alliées en Normandie, pour remercier un vétéran installé en Belgique sa Patrie d’adoption.
Cinq Willys et une douzaine de personnes étaient de sortie pour rendre hommage à Isaac Curtis Phillips, matricule Army Serial N° 34 832 585, Binchois la plus grande partie de sa vie et actuellement dans une maison de retraite à Morlanwelz.

Du monde pour honorer Curtis !

Outre les autorités américaines présentes le samedi et la douzaine d’amis réunis le dimanche pour honorer Curtis d’autres personnes, comme Alain Duez se sont intéressées à Curtis.
Après plus de 11 ans d’échanges, de cérémonies, de voyages en France (en Normandie principalement), en Allemagne, en Belgique et surtout d’amitié Alain Duez en collaboration avec un ami français est occupé à écrire un livre relatant la vie de Curtis. La sortie du livre est prévue l’an prochain mais avec l’aimable autorisation d’Alain Duez, voici bref résumé de quelques moments de vie d’Isaac Curtis Phillips.

« Curtis est un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale. Il est soldat dans la Compagnie «D», du 22ème régiment de la 4ème Division d’infanterie américaine, la IVY. Curtis est né le 10 juin 1924 à Rockmart, dans l’état de Géorgie. Il a vécu son enfance à Withesburg, Carroll County, en Géorgie, entouré de ses 6 autres frères et soeurs.
Son enfance a été rythmée par les travaux des champs. Ses quelques loisirs sont la chasse, la pêche et les quelques sorties.Curtis fait partie de ces familles américaines dont un homme a servi dans chacun des conflits depuis la Guerre de Sécession. Il a malheureusement perdu son petit frère William Daniel pendant la guerre de Corée. À 18 ans et demi, Curtis décide de faire son service militaire alors qu’il est exempté. On lui refuse son incorporation. Curtis se fâche, voit rouge, tape du poing sur la table et envoie tout simplement une chaise dans les vitres. Une autre époque… Son incorporation a lieu le 29 novembre 1943 à Fort Mc Pherson, Atlanta, Géorgie. Le choix de l’endroit du théâtre des opérations est fait : ce sera l’Europe. Curtis va de camps d’entraînement en camps d’entraînement (il est un des meilleurs tireurs de sa compagnie) : arme de poing, carabine, fusil, mitrailleuse à refroidissement à eau, mortier n’ont plus de secret pour lui. Curtis embarque le 1er mai 1944 à New York, destination : Plymouth dans le Devon, en Angleterre où il arrive le 16 mai. Les entraînements continuent et le 3 juin, c’est l’embarquement pour ce qui était encore tenu secret, la Normandie. Il débarque le 6 juin 1944 lors de la seconde vague d’assaut sur Utah Beach. De l’eau jusqu’à la poitrine, des odeurs insoutenables, ces moments resteront à jamais marqués dans la mémoire de Curtis. C’est ensuite les combats pour prendre la batterie de Crisbecq et la ville de Montebourg. Les combats durent 10 jours avec la prise de Cherbourg. Il prend sa première douche depuis le Dday le 26 juin. C’est ensuite l’opération Cobra pour remonter vers Paris en passant par Perrier, St Lô, et d’innombrables villes et villages. La ville lumière Curtis la contourne, alors que certains éléments de sa division défilent sur les Champs-Elysées ! Il traverse ensuite la Belgique et est aux abords de Bastogne le 9 septembre à Recogne très précisément pour ensuite se diriger vers Aix-la-Chapelle. La 4e division d’infanterie est la première division à entrer sur le territoire allemand le 11 septembre 1944. Curtis se retrouve devant la Ligne Siegfried ,elle est composée à cet endroit de 2 lignes de fortifications. La première n’est pour ainsi dire pas défendue …ce n’est pas le cas de la deuxième. La terrible division Panzer SS Das Reich se trouve de part et d’autre d’un couloir en forme de goulot. Sur un groupe de 250 soldats, 10 seulement survivent …Curtis fait partie de ces 10 chanceux ! Sa famille reçoit une lettre disant qu’il est porté disparu et une seconde le considérant comme Killed In Action! (tué au combat) Heureusement, il n’en est rien ! Un coma de plusieurs semaines et pas un mot ne sort de sa bouche pendant près de 15 jours ! Il est intégré à sa sortie d’hôpital dans une unité des « Beach Battalion » (552nd quartermaster headquarter, 3820 Gazoline supply Company Beach Battalion) qui s’occupe du réapprovisionnement et de la maintenance. Il rencontre sa femme à Binche en Belgique où il vit toujours depuis 1947. 3 filles, 8 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants sont nés de cette union ».

Si la lecture de ces quelques lignes vous donne envie de connaître dans le détail la vie de ce vétéran, n’hésitez pas à contacter Alain Duez (duezalain74@gmail.com), il vous préviendra de la sortie du livre retraçant la vie d’Isaac Curtis Phillips.

Un petit aperçu en image du  … débarquement à Morlanwelz