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La cuisine de guerre.

Nos aînés se souviennent des privations alimentaires durant la guerre 1940-1945. C’est ainsi que plus récemment avec le conflit du canal de Suez, la guerre dans les Balkans, ou celle du Golfe la population s’est jetée sur les produits de première nécessité sucre, riz, pâtes, conserves, etc…
Un épisode de cette frénésie d’achat vient de se dérouler cette année avec l’arrivée d’un nouveau type de guerre … Covid19.
Tout le monde a encore en tête le « pillage » de différents rayons et notamment le rayon du … papier WC !

Que ferions-nous en période de guerre ?
Pendant toute l’occupation 40 – 45, comme pendant la Première Guerre mondiale, c’est le système de rationnement qui prévaut. Cela signifie que la vente de certaines denrées de première nécessité est régulée. On ne peut se les procurer qu’en échangeant des timbres de rationnement.
Pour info, voici un exemple de rations proposées en 1940 par jour et par personne : pain : 225 gr ; café : 10 gr ; graisses alimentaires : 50 gr ; féculents (pâtes, riz, gruau): 20 gr ; sel : 20 gr ; sucre : 30 gr ; pommes de terre : 500 gr ; savon : 20 gr ; huile : 5 gr. On distribuait aux familles les timbres correspondant à ces denrées. Les femmes enceintes et les personnes âgées ou les personnes effectuant un travail très physique avaient droit à des rations supplémentaires.

Exemple de bon d'approvisionnement

Potagers urbains, à la rescousse !
En Grande-Bretagne, la campagne Dig for Victory (« bêchez pour la victoire »), et celle des Victory Gardens (les « jardins de la victoire ») aux Etats-Unis, se mettent en place pendant la Première Guerre mondiale et se répètent pendant la Seconde.

Belgium WWII

À Bruxelles, au début de la guerre une vague de fièvre horticole s’empare de la ville. On plante partout, dans les jardins, les squares et les parcs. Certaines entreprises et administrations mettent des surfaces à disposition de leurs employés. Ce sont les employés communaux qui ont avant tout accès aux parcs publics pour y cultiver des légumes. La Société des chemins de Fer belges a mis à la disposition de ses employés buttes et talus à proximité des gares et des voies.

Manger reste un acte de plaisir même durant une guerre !
On s’imagine que le monde de la débrouille était à son summum pendant le conflit et cuisiner et manger en période de guerre nécessite connaissances et ingéniosité. Certains produits, étant difficiles d’accès en raison de leurs prix élevés ou de leurs indisponibilités, des ersatz alimentaires sont venus en aide.

En Province du Hainaut le Conseil de perfectionnement de l’enseignement technique (section féminines) édite en 1940 un fascicule « Recettes et menus de guerre ».

De nombreux conseils sont prodigués pour la réalisation de sauces, des potages,  de mets et autres moyens de conservation comme les salaisons, la dessiccation ou la stérilisation.

Ci-dessous un extrait de ce livre pour réaliser à partir de 100 gr de beurre, 600 gr de … beurre pour tartine.

Voici deux menus pour un enfant de 7 à 8 ans calculés avec le rationnement de novembre 1940.

Et pour finir, voici la recette d’un dessert … de guerre !

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Persévérance et obstination récompensées.

trèfle

Le trèfle à quatre feuilles, bien souvent qualifié de trèfle porte bonheur, n’est pas évident à débusquer. Qui n’a jamais farfouillé à quatre pattes dans l’herbe pour le dénicher ?

Selon une tradition chrétienne chaque feuille du trèfle représente une vertu. La première feuille est pour l’espérance, la seconde est pour la foi, la troisième est pour la charité et la quatrième feuille serait …pour la chance.

Ma promesse
Ce sont approximativement les propos que j’ai tenu, voici quelques années, pour répondre à une interrogation de ma petite fille Thaïs mais, en ajoutant … t’inquiètes Papy va-te trouver un trèfle porte bonheur !

Avec l’inexorable écoulement du temps, je me suis souvent posé la question
« aurais-je le temps de réaliser ma promesse ? », d’autant plus que, d’après les statistiques, il y aurait un trèfle à quatre feuilles pour 10 000 trèfles classiques.

C'est ici qu'il est, le voyez-vous ?

Mon obstination !

Au hasard de mes promenades et voyages combien de fois ne me suis-je pas arrêté en bordure de route ou dans un pré à la recherche de ce … porte bonheur.

Mais, ce hasard a bien fait les choses ce 9 juin 2020, soit 7420 jours après la naissance de Thaïs, c’est dans ma pelouse que j’ai trouvé de quoi tenir ma promesse.

Cette découverte me comble de joie pour le cadeau que je vais pouvoir faire, mais confirme ce que je pense depuis longtemps : c’est au pied de sa porte, que l’on trouve son bonheur !

Quelques notations à propos du trèfle à quatre feuilles :
Dès 200 ans avant Jésus-Christ, les druides celtes qui vivaient dans l’ancienne Angleterre rendirent sacré les trèfles à quatre feuilles du fait de leur rareté. Les légendes irlandaises et les écrits de Jules César sont les témoignages passés relatant de cette croyance occidentale à savoir que ce trèfle particulier va porter chance à son possesseur.
Les Romains utilisaient les trèfles à quatre feuilles comme antidote aux morsures de serpent et comme élixir d’amour.
Durant l’Antiquité s’est développée la « théorie des signatures » selon laquelle la forme des plantes était révélatrice de leurs bienfaits.
Les druides celtes pensaient que les personnes détenant un trèfle à quatre feuilles étaient capables de démasquer les démons.
Dans la culture chinoise, posséder un trèfle à quatre feuilles était synonyme de chance.
Au Moyen Âge, avoir un trèfle à quatre feuilles permettait d’avoir du bonheur et de la richesse toute la vie.
En Afrique, le chef de la tribu des Abourés (tribu du sud-est de la Côte d’Ivoire) était la personne qui possédait un trèfle à quatre feuilles.

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Nos semences

Kokopelli est un personnage mythologique originaire des Amériques. C’est un symbole universel de fertilité et de Vie. Représenté sous la forme d’un joueur de flûte bossu (sa bosse est en réalité un sac de graines), il sème sans relâche des semences de Vie, en reliant le chant des étoiles à la Terre grâce à ses grandes antennes et il fertilise le sol de sa musique.

Kokopelli c’est aussi une association qui souhaite distribuer des semences libres de droits et reproductibles. Sa banque de graines biologiques non hybrides et non-OGM, contient au total 2200 variétés de plantes, dont 1700 variétés potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales connues. Le reste concerne des variétés très peu cultivées, peu connues et parfois en voie de disparition. De plus, la diversité est bien présente puisque sont par exemple disponibles plus de 650 variétés de tomates, près de 200 variétés de piments ou encore 150 variétés de courges.

La démarche est de faire vivre la biodiversité coûte que coûte sans se laisser impressionner par les lois ou encore les pressions des semenciers industriels.

Ci-dessous une vidéo, intéressante !