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Un haricot et sa légende !

Cultivé depuis 9.000 ans sur le continent sud américain le haricot fait son apparition en Europe au cours du 18e siècle.
Au début, le haricot est cultivé pour ses graines, mais chez nous, il supplante les pois et fèves et colonise nos potagers.
De nos jours, le haricot qu’il soit nain ou à rame, est principalement cultivé pour sa gousse verte.

Un brin de connaissance.

Malgré son rendement et ses qualités gustatives exceptionnelles, une variété tend à disparaître de nos jardins, c’est le haricot du Saint Sacrement. Cette vieille variété est connue sous de très nombreux noms : haricot du Bon Dieu, haricot du Saint Esprit ou Nombril de bonne Sœur. Ces noms sont accompagnés de légendes, mais c’est sans doute son aspect qui a … enfanté ces légendes.

Avant de passer aux légendes, petit portrait de ce haricot à grains étrange : c’est un haricot à rames, les gousses contiennent entre 4 et 10 graines. Les grains ont un petit goût de noisette très appréciable. Ce sont des grains blancs ornés d’une minuscule tache noire en forme …d’ostensoir.
Ils n’en fallait pas plus … !

Les légendes.

La légende se construit au hasard des régions !
– L’auréole serait apparue sur des haricots où avait été enterré un ostensoir volé dans une chapelle.
– Lors de la Révolution Française, craignant les brigands, un curé cache le Saint-Sacrement sous des haricots à rame dans le jardin d’une de ses paroissiennes.
– Le signe serait apparu dans un champ de haricots d’un paysan ayant autorisé un vicaire portant le Saint-Sacrement à le traverser pour contourner une route inondée.
– Craignant les pillards, quelques paysans gardant le trésor du Christ, l’enterrèrent en semant par-dessus des haricots blancs.

Plus près de chez nous !

Annick Boidron, jardinière belge, a planté, récolté dans son jardin ce haricot du Saint Sacrement. Elle est intarissable sur ces grains qui lui ont été offerts par un jardinier de son village (aujourd’hui disparu) : Arthur Mousty.
C’est un grand amateur d’histoire et était aussi de son vivant un jardinier éclairé. C’est de lui qu’elle tient ses précieux haricots ostensoirs, et signale : « lorsqu’il m’a confié un petit sachet de haricots ostensoirs, Monsieur Mousty, qui était plutôt de nature joviale, a pris un ton solennel. J’ai bien compris qu’il ne fallait pas rigoler avec ces haricots-là, ces haricots sont en quelque sorte sacrés. (Cliquez sur le lien pour l’histoire d’Annick Boidron).

En prenant un peu de recul, il n’est non plus pas impossible de penser que les entreprises de vente de semences d’antan, aient recours à ce genre de stratagème pour booster les ventes … qui sait ?

Si la culture de ce haricot vous tente, je peux fournir quelques graines
à l’adresse :

gilbert.ost@actubotte.be

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Le savoir-faire Belge.

Le soleil a du mal à percer la grisaille installée depuis quelques semaines sur la Belgique.
Qu’à cela ne tienne, je vous invite à prendre un bol de soleil en allant visiter le pavillon belge à l’occasion de l’Exposition Internationale de Dubaï. Un bel exemple du savoir-faire belge pour construire « The green Arch » sous des conditions climatiques … très peu accueillantes.

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Beaumont

Le tri Bèneu, une histoire de bière.

La Taverne du Tri Bèneu ouverte le 2 juillet !

Deux jeunes chevrotins, Adrien et Mallo ont acheté un bâtiment à la rue du Trieu-Benoit à Sivry. Une rue qui a connu une activité économique importante. Ce bâtiment a une longue histoire dans le monde brassicole. En effet, la bâtisse a abrité la brasserie Daublain jusqu’en 1924.

Près de 100 ans après, Adrien et Mallo vont redonner vie au bâtiment dans un esprit de « retour aux sources » en ouvrant une taverne portant le nom de Tri-Bèneu. Pourquoi Tri-Bèneu, cette réponse, vous pourrez la trouver dans la revue « Gâte et Vous » éditée par Christian Sol. En attendant la parution en août du numéro 2 du bulletin du village de Sivry, traitant du sujet, voici un avant-goût des infos que vous y trouverez : 

« Le Val Benoit est le nom qu’on attribue à l’ancienne brasserie Daublain depuis que celle-ci a été transformée en immeuble à appartements, accompagné d’un café-restaurant-hôtel. Le tout est situé à la rue du Trieu-Benoit, une rue qui, autrefois, a connu une activité économique brillante non seulement avec la brasserie mais aussi avec la filature Robinet …Il ne fait presqu’aucun doute que la ferme d’origine a été construite par la famille Daublain. En tout cas, c’est cette famille qui l’a occupée à partir de 1704. Trois générations de fermiers : Gilles, puis Pierre (1701-1769) et enfin Thomas Daublain (1746-1832). C’est un des fils de ce dernier, Jean-Baptiste (1776-1844), qui va créer la brasserie vers 1813. Trois générations de Daublain vont lui succéder : Jean-Baptiste fils (1812-1898) et son frère Thomas (1818-1880), célibataire, puis Constant (né en 1849), Fernand (1851-1928) et Achille (1864-1930), et enfin Henry (1891-1963), fils de Fernand. Ce dernier aura 2 filles : Annette et Nicole. Cette dernière restera dans l’immeuble et sera vendu en 1997. La famille Daublain a été une des familles les plus en vue à Sivry. On y menait grand train. Des réceptions importantes y avaient lieu régulièrement auxquelles d’importants personnages de la région étaient invités ».

La taverne, le tri Bèneu sera ouverte le 2 juillet, cette ouverture coïncide avec le quart de finale de l’équipe Belge à la coupe d’Europe des nations de football. Soyez sans crainte des écrans seront installés, vous pourrez de la sorte profiter d’une bonne bière et on l’espère, assister à la victoire des Belges face à l’Italie.

           La carte est bien étoffée, les bières régionales y prennent une belle place .

Pour info, l’espace assez important a permis à Adrien et Mallo de mettre en place les conditions utiles au respect des mesures sanitaires en vigueur.

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Botte du Hainaut

Devoir de mémoire.

6 juin 2021, débarquement à Morlanwelz

Une douzaine d’amis passionnés par le militaria mais aussi animé par le devoir de mémoire se sont réunis ce dimanche 6 juin date du débarquement des troupes Alliées en Normandie, pour remercier un vétéran installé en Belgique sa Patrie d’adoption.
Cinq Willys et une douzaine de personnes étaient de sortie pour rendre hommage à Isaac Curtis Phillips, matricule Army Serial N° 34 832 585, Binchois la plus grande partie de sa vie et actuellement dans une maison de retraite à Morlanwelz.

Du monde pour honorer Curtis !

Outre les autorités américaines présentes le samedi et la douzaine d’amis réunis le dimanche pour honorer Curtis d’autres personnes, comme Alain Duez se sont intéressées à Curtis.
Après plus de 11 ans d’échanges, de cérémonies, de voyages en France (en Normandie principalement), en Allemagne, en Belgique et surtout d’amitié Alain Duez en collaboration avec un ami français est occupé à écrire un livre relatant la vie de Curtis. La sortie du livre est prévue l’an prochain mais avec l’aimable autorisation d’Alain Duez, voici bref résumé de quelques moments de vie d’Isaac Curtis Phillips.

« Curtis est un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale. Il est soldat dans la Compagnie «D», du 22ème régiment de la 4ème Division d’infanterie américaine, la IVY. Curtis est né le 10 juin 1924 à Rockmart, dans l’état de Géorgie. Il a vécu son enfance à Withesburg, Carroll County, en Géorgie, entouré de ses 6 autres frères et soeurs.
Son enfance a été rythmée par les travaux des champs. Ses quelques loisirs sont la chasse, la pêche et les quelques sorties.Curtis fait partie de ces familles américaines dont un homme a servi dans chacun des conflits depuis la Guerre de Sécession. Il a malheureusement perdu son petit frère William Daniel pendant la guerre de Corée. À 18 ans et demi, Curtis décide de faire son service militaire alors qu’il est exempté. On lui refuse son incorporation. Curtis se fâche, voit rouge, tape du poing sur la table et envoie tout simplement une chaise dans les vitres. Une autre époque… Son incorporation a lieu le 29 novembre 1943 à Fort Mc Pherson, Atlanta, Géorgie. Le choix de l’endroit du théâtre des opérations est fait : ce sera l’Europe. Curtis va de camps d’entraînement en camps d’entraînement (il est un des meilleurs tireurs de sa compagnie) : arme de poing, carabine, fusil, mitrailleuse à refroidissement à eau, mortier n’ont plus de secret pour lui. Curtis embarque le 1er mai 1944 à New York, destination : Plymouth dans le Devon, en Angleterre où il arrive le 16 mai. Les entraînements continuent et le 3 juin, c’est l’embarquement pour ce qui était encore tenu secret, la Normandie. Il débarque le 6 juin 1944 lors de la seconde vague d’assaut sur Utah Beach. De l’eau jusqu’à la poitrine, des odeurs insoutenables, ces moments resteront à jamais marqués dans la mémoire de Curtis. C’est ensuite les combats pour prendre la batterie de Crisbecq et la ville de Montebourg. Les combats durent 10 jours avec la prise de Cherbourg. Il prend sa première douche depuis le Dday le 26 juin. C’est ensuite l’opération Cobra pour remonter vers Paris en passant par Perrier, St Lô, et d’innombrables villes et villages. La ville lumière Curtis la contourne, alors que certains éléments de sa division défilent sur les Champs-Elysées ! Il traverse ensuite la Belgique et est aux abords de Bastogne le 9 septembre à Recogne très précisément pour ensuite se diriger vers Aix-la-Chapelle. La 4e division d’infanterie est la première division à entrer sur le territoire allemand le 11 septembre 1944. Curtis se retrouve devant la Ligne Siegfried ,elle est composée à cet endroit de 2 lignes de fortifications. La première n’est pour ainsi dire pas défendue …ce n’est pas le cas de la deuxième. La terrible division Panzer SS Das Reich se trouve de part et d’autre d’un couloir en forme de goulot. Sur un groupe de 250 soldats, 10 seulement survivent …Curtis fait partie de ces 10 chanceux ! Sa famille reçoit une lettre disant qu’il est porté disparu et une seconde le considérant comme Killed In Action! (tué au combat) Heureusement, il n’en est rien ! Un coma de plusieurs semaines et pas un mot ne sort de sa bouche pendant près de 15 jours ! Il est intégré à sa sortie d’hôpital dans une unité des « Beach Battalion » (552nd quartermaster headquarter, 3820 Gazoline supply Company Beach Battalion) qui s’occupe du réapprovisionnement et de la maintenance. Il rencontre sa femme à Binche en Belgique où il vit toujours depuis 1947. 3 filles, 8 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants sont nés de cette union ».

Si la lecture de ces quelques lignes vous donne envie de connaître dans le détail la vie de ce vétéran, n’hésitez pas à contacter Alain Duez (duezalain74@gmail.com), il vous préviendra de la sortie du livre retraçant la vie d’Isaac Curtis Phillips.

Un petit aperçu en image du  … débarquement à Morlanwelz

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Chemins et sentiers à Sivry-Rance

Balade virtuelle de la Gâte d'Or

Pentecôte 2021 !

Les ducasses à Sivry… c’est sacré ! C’est ainsi que durant la rénovation du centre de Sivry en 2007, la ducasse de la Pentecôte s’est tenue au bon milieux des gravats et engins de chantier. Rien n’arrête les chevrotins et chevrotines.

Travaux Sivry

La preuve en est donnée cette année, pas d’attractions foraines mais, pas question de ne rien proposer à la population. Pour ce faire, Laure Sainthuile présidente de La Confrérie de la Gâte d’Or aidée par quelques membres de la Confrérie et notamment Christian Sol historien local (membre fondateur de la Confrérie), propose une balade sur le thème de la découverte des chemins de terre communaux oubliés entre Sivry et Grandrieu..

Le parcours propose deux variantes 8 et 11 km.
Pour rendre la balade attrayante une brochure propose avec le tracé du parcours, une description du chemin à emprunter, et des informations sur différents points d’intérêts.

Ci-dessous quelques photos au hasard de la balade.

Deux petites activités à la fin du carnet.
À la fin du parcours un « mots croisés » donnera aux participants la possibilité de tester les informations qu’ils ont accumulées tout au long du parcours. Cela c’est pour les parents, mais les plus jeunes ne sont pas oubliés, ils sont invités à prendre des photos de trois cailloux blancs, d’une fleur jaune, réaliser un selfie devant l’étang, etc…

Les conditions d’accès à la balade.
La balade de la Confrérie est entièrement gratuite. Elle peut se faire à tout moment il vous suffit de télécharger la brochure explicative. Toutefois, cette découverte des chemins oubliés de Sivry doit se faire dans le strict respect des directives sanitaires au moment de votre balade, c’est une histoire de … bulles.

Brochure explicative

Rendez-vous sur la page Facebook de la Confrérie pour poster vos images.